Adélard Lambert

Biographie

Originaire d’un milieu modeste, il émigre avec sa famille aux États-Unis en 1869, à la manière de nombreux Canadiens-Français s’y rendent alors pour trouver sur travail dans les usines de textile de la Nouvelle-Angleterre. Après son retour définitif au Québec en 1921, il écrit avec l’aide de ses frères et sœurs tout ce que sa mère leur avait transmis pendant l’enfance. Il s’agit plus spécifiquement d’un grand nombre de pratiques traditionnelles dont plusieurs chansons, contes, danses chantées et jeux de l’enfance, recueillis lors des veillées d’exil au sein de sa famille ou auprès d’autres migrants.

Folkloriste et collectionneur d’archives sonores et manuscrites issues de la tradition orale, il réussit à consigner tous ces éléments en s’associant avec Marius Barbeau, premier anthropologue canadien-français à l’emploi du Musée de l’Homme du Canada. Mémorialiste et écrivain, il écrit des romans et des entretiens. Entre 1923 et 1931, il publie de nombreux contes, présentés par Gustave Lanctôt, dans le Journal of American Folklore.

Bibliographie

  • Rencontres et entretiens, Montréal, Le Devoir, 1918, 159 p.
  • Journal d’un bibliophile, Drummondville, Imprimerie « La Parole », 1927, 142 p.
  • Contes de Tante Rose : contes du bon vieux temps pour les enfants, Montréal, Garand, 1927, 77 p.
  • Contes populaires canadiens; collection Adélard Lambert, The American Folklore Society, 68 p.
  • Castor nous revient ou entretiens du Père Jean Nault, Drummondville, La Parole, 1934, 32 p.
  • L’Innocente victime, Bedford, National Materials Development Center for French, 1980 [1939], 82 p.